Il est 14h, vos paupières sont lourdes, vous piquez du nez, et vous ne parvenez pas à vous concentrer sur votre travail ? Ce fameux coup de barre de l’après-midi, c’est ce qu’on appelle « la somnolence post-prandiale ». Voici quelques raisons de cette incontrôlable envie de dormir après le déjeuner et comment l’éviter !
Hypothèse n°1 : l’hypoglycémie réactionnelle ( « coup de pompe »)
C’est la plus évidente. Un repas composé d’aliments mal choisis peut entrainer une hyperglycémie suivie d’une hypoglycémie réactionnelle environ 1h30 plus tard .
Solutions : éviter les sucres concentrés : sucre, miel, confiture, mais aussi les produits sucrés tels que les biscuits, gâteaux… Remplacer le pain blanc par du pain riche ne fibres solubles (seigle, multicéréales..) au levain, les aliments raffinés par des équivalents complets, les produits céréaliers par des légumineuses, les pommes de terre par des patates douces. C’est-à-dire des aliments avec un index glycémique bas.
Hypothèse n°2 : ratio protéines / glucides
Un repas très riche en glucides (féculents, pain, produits sucrés) et faible en protéines ( viande, poisson, œuf, produits laitiers, légumineuses favorise la libération d’un neurotransmetteur, la sérotonine, qui favorise l’endormissement.
Solutions : pour le petit déjeuner et le déjeuner : veiller à avoir suffisamment de de viande, poisson, œuf, produits laitiers, légumineuses et diminuer les glucides pour avoir un ration favorable à la production de dopamine et noradrénaline ( autres neurotransmetteurs) beaucoup plus dynamisants.
Hypothèse n° 3 : repas trop lourd
un repas trop calorique peut également être une explication. En effet la digestion engendre des besoins énergétiques importants, au détriment du reste de l’organisme.
Solutions : Essayer tout simplement de faire des repas plus légers, quitte à manger plus souvent (petites collations). Sinon un complément d’enzymes digestives peut aider. je recommande : ERGYZYM de chez Nutergia et Nergezym du laboratoire LPEV.
Hypothèse n° 4 : intolérances alimentaires
Les intolérances alimentaires peuvent provoquer des troubles digestifs, mais aussi des troubles extra digestifs, c’est-à-dire des perturbations à distance ( articulations, cerveau, peau…) parmi les très nombreux symptômes possibles en cas d’hypersensibilité alimentaire, la fatigue est assez courante.
Solutions : bien que controversés et onéreux, les tests d’hypersensibilités alimentaires ( dosage des IgG) peuvent rendre des services dans le sens où certains aliments courants, appréciés et bien tolérés sur le plan digestif, peuvent en réalité sur-activer le système immunitaire sans que la personne ne s’en rende compte. C’est pour cela que les tests sur un très grand nombre d’aliments peuvent être une aide précieuse. Sinon on peut toujours tenter des évictions de façon progressive. Le mieux est de se faire accompagner par un.e diététicien.ne afin d’éviter des carences.
Hypothèse n° 5 : surcharge hépatique
Un foie surchargé, stéatosé( foie gras) peut dysfonctionner et engendrer une grande fatigue, perçue particulièrement après les repas. Il faut savoir que le foie est un organe fortement impliqué dans la production d’énergie.
Solutions : limiter l’alcool et les toxiques. Discuter des médicaments superflus avec le médecin. Eviter les sucres d’ajout, les sodas et autres aliments industriels riches en sucre et particulièrement fructose et sirop de glucose fructose . Consommer une quantité modéré de lipides ( crus), et privilégier l’huile d’olive pour son action sur la bile. L’alimentation doit être la plus légère et la plus digest possible. Les traitements naturels les plus intéressants : choline, chardon-Marie, desmodium, curcuma, radis noir, artichaut : Ergypur Nutergia, Quantis chez LPEV. On peut également boire des tisanes de romarin après le repas.
Autres hypothèses
Certaines pathologies peuvent engendrer une sensation de malaise après le repas, faisant penser à une hypoglycémie, ou tout au moins, à une pseudo-hypoglycémie, comme par exemple en cas de burn out, de syndrome de fatigue chronique, de maladie de Lyme, de candidose profonde… des problèmes de surcharge hépatique en lien avec une dysbiose et un leaky gut peuvent également souvent être en cause
Solutions ; déterminer les causes exactes et traiter le problème à la racine en faisant appel à un médecin ou un thérapeute compétent dans ce domaine. Il est dès lors très important de considérer l’organisme avec une approche holistique et de ne pas traiter simplement le symptôme.